[2011/09/18]Les Rocs de monts d'Arrée par Shupa........120 km...

Une fois n'est pas coutume....ce n'est pas une sortie FoxTrotter mais.....pourquoi pas.....

Cela nous remet , à Dodie et moi même des images dans la tête...Huelgoat cet été....

Le compte rendu de l'Ami Shupa, du Forum Ride Air,  aux 120 km des Monts d'Arrée..........

Pour vous faire partager ce moment de VTT..........Intense..........


Merci Shupa


A toi Shupa,respect et  Bravo :




Un petit compte rendu de mon week-end au Roc'h des Monts d'Arrée.

6ème participation... J'ai remplacé Stéphanos inscrit sur le 120km, il avait mal au dos… Pascal b m'a co-voituré.
Le samedi soir nous avons quitté Nantes vers 19h00 juste après avoir rempli les réservoirs de gaz et de super.


Alors
que nous approchions de notre point de chute j'essayais en vain de
communiquer avec ceux arrivés plus tôt dans la journée. Pour se loger il
y avait le camping de la Rivière d'argent et le municipal, ce dernier
étant près du lac nous nous y sommes rendus et par le plus grand des
hasard nous avons retrouvé Margarin, Loïc, Nicolas et Gaby seboun bien
installés dans du matériel Décathlon.




Marga était "joyeux" il n'avait pas bu que de l'eau où alors il avait ajouté du sirop estampillé 51...


Pascal et moi avons diner sommairement accompagnés de bières, il y avait aussi une autre boisson plus forte...




Il
était plus de minuit lorsque nous décidâmes de nous coucher. Gaby
dormait un peu plus loin, Pascal b logeait dans son véhicule, pour ma
part je tenais compagnie à Nicolas, seul dans une 3 secondes 3 places...
Marga et Loïc restait dans la base.

Reveil à 7h00, petit dej sommaire. Habillage.




Pascal et moi sommes allés chercher notre plaque. Il y avait foule sur le site de départ.






Retour au camping d'où nous sommes partis puisque le tracé y passait... Cela nous évitait de remonter jusqu'au site.


8h15
départ, des photographes nous mitraillaient, ils avaient eu le nez fin
puisque les numéros des plaques bavaient avec l'humidité... au bout de
quelques kilomètres les chiffres étaient peu lisibles!
Je menais le
groupe à bonne allure mais sans trop forcer, Pascal b avait un peu de
mal à suivre, mais il démarre toujours doucement pour finir plus fort.
Tous les chemins étaient gras, de la bouillasse par endroits.








Au premier ravito (20km) j'en avais marre de pédaler dans la semoule, je me demandais si j'allais tenir longtemps...






Nous
sommes repartis, je suivais le rythme tantôt devant, au milieu ou
derrière lorsque je shootais. J'arrivais toujours à revenir sur le
groupe. Nous nous attendions. Nous roulions sur les crêtes des Monts
d'ahrées pour aller chercher le Mont St Michel de Braspart mais à
l'envers de ce que je connaissais. Nous passions dans des hornières où
ils ne fallait pas trop zigzager sinon tu tombais, j'étais devant, je
roulais bien. le Mont St Michel de Braspart se profilait au loin, mais
il fallait gravir des collines caillouteuses avant de l'atteindre. Dans
une cote j'ai doublé mes petits camarades, j'étais à l'aise, le Kona est
magistrale pour peu que tu es la forme, il t'aide bien dans le
technique. Nicolas m'avait rejoint. Au passage j'ai reconnu l'endroit où
nous nous étions arrêtés en 2007 avec Tocata, Rone, Pierrick dit "le
Corse" et JP.


Maintenant
le Mont St Michel de Braspart était à porté de nous, une enfilade de
vététistes cheminaient sur la piste qui menait au parking, il y avait du
monde, lorsqu'un courageux tentait de gravir la pente sur le bike on le
laissait passer tant bien que mal, le passage n'était pas large. Arrivé
en haut, certains faisaient une halte le temps d'admirer le chemin
parcouru et de se dire en regardant les autres à pied... j'y suis
arrivé!


Un
peu plus loin s'est presenté la bifurque du 100-120km, j'étais devant,
j'ai bifurqué à gauche sur le 120km sans me poser de question, tous ont
suivi sans broncher... nous étions inscrit sur cette distance.


Depuis
un moment j'avais la sensation de rouler sur la jante, et je craignais
de pincer la ch. à air, Nicolas confirme mes craintes ; ma roue AR est
dégonflée. A un croisement de route je décide de m'arrêter,
effectivement la valve n'a plus de bouchon et celle-ci est dévissée. Je
refais l'appoint en air et revisse la valve. Mes comparses
m'attendaient, nous repartons. Le pneu gonflé j'étais rassuré et pouvait
attaquer sans craintes de pincement et je me suis laché. Les chemins
étaient très boueux, notre progression était pénible. 10h50 apparition
du soleil mais toujours cette foutue gadoue.


2ème ravito 36km au compteur et seulement 14km/h de moyenne. Les vélos étaient croteux.








Le
seul robinet disponible débitait son eau pour ceux qui voulaient faire
un semblant de toilette à leur monture. Certains ne le ménageaient pas,
même fixé sur un mur ils le tortillaient dans tous les sens pour que le
jet atteigne les parties du bike à nettoyer. J'ai juste arrosé le
pédalier.

Nous repartons, chacun progresse à son rythme dans les chemins, sur le vélo ou à pied...


Gros passage technique avec des marches en rondins, tout le monde passe à pied...


Nous rattrappons Patrice des Bouche maine.


S'en
suis une longue cote ou je peine à suivre. Loïc, dernier, me depasse
lors de mon arrêt mais comme il ne roule pas trop vite je le rattrappe
et le dépasse. Nous passons le long des ruines d'une église en pleine
campagne.


Nouvelle
longue cote sur un chemin large dans un bois, j'accuse les kilomètres
et surtout la pénibilté du terrain. Je m'arrête une nouvelle fois. Loïc
qui me rejoins en fait autant, nous repartons ensemble. La pente se
réduit et sur le plat j'accélère, les trois autres sont loin devant mais
par chance ils nous attendent à une bifurque. Passage dans une
sapinière pour rejoindre un grand établissement où se tient le ravito 3
(Les mousquetaires du Cranou) mon compteur affiche 58km...






Grosse
désillusion il n'y a plus de salade, plus de salé juste un ravito
normal, orange, raisin sec, pruneaux et de l'eau à foison... Les
bénévoles n'y peuvent rien ils ont été dévalisés par les premiers.
J'accuse le coup, chaque année il y a un coac... Certains laveront leur
bike et passeront aux toilettes.


Nous
repartons, les premiers tours de manivelles font mal aux jambes mais je
rentre de nouveau dans le rythme pour attaquer une partie boisée et
grasse. Cela bouchonne un peu, certains ne sont pas à l'aise dans les
descentes boueuses. Dimitri (BIKE EARTH), à la peine quelques kilomètres
auparavant, se joue des difficultés et passe comme un avion devant les
regards médusés de bikers toujours dans l'espectative du choix de
descendre à pied ou sur le vélo... je suis descendu sur le vélo.


Nouvelle cote grasse, glissante pas d'accroche, je monte à pied.


Ensuite
succession de traversées de cour d'eau plus ou moins les pieds au sec
pour atteindre une putain de cote jonchée d'herbe à chameau et de
racines. J'avais l'impression de passer des dos d'ânes. Je progressais
lentement, il y avait du monde devant et j'ai fini par continuer à pied
comme les autres mais en portant le vélo... Le pourcentage était
important. Arrivé en haut je remonte sur le vélo.


Un
peu plus loin je retrouve Dimitri et son comparse tous deux arrêtés
dans un champ à grignoter une barre. N'ayant pas assez roulé avant de
venir ce n'était pas étonnant...
Le chemin devient de plus en plus
collant et meuble, le plaisir n'est plus là comme le souligne Loïc. Une
nouvelle fois à pied nous avançons sur un chemin large mais très collant
et jonché d'ornières. Lorsque nous arrivons au bout c'est pour
continuer sur une grande ligne droite qui s'étend à perte de vue bordée
de sapins...
Enfin le ravito 4 où nous retrouvons les autres sauf
Pascal b qui venait juste de partir, il continuait sur le 120km. Plus de
plaisir, mal aux jambes, mal au cul, je n'espérais plus qu'une chose :
rentrer au plus vite. Je me suis requinqué avec de la charcuterie, du
saucisson sec et à l'ail et de l'andouille + un mini sandwich de patée
de foie. Un bénévole était très sollicité par les participants qui
voulaient "couper". Chaque ravito abordait un thème sur l'histoire de
France mais je n'ai pas trop fait attention.






Nous
décidâmes de rallier l'arrivée. A peine sur le bike une grosse averse
est tombée, les autres étant devant j'ai enquillé alors que je me serais
bien abrité... Sous le déluge nous progressions dans un single
autrement plus appréciable par temps sec. J'avais encore la force de
pousser une accélération, ainsi j'ai doublé Margarin puis un autre
participant. Arrivés à la route nous avons bifurqué à droite direction
l'antenne droit devant par la route. L'averse continuait j'étais trempé
jusqu'au os, j'avais froid et le moral était au plus bas... Lorsqu'un
fourgon me doublait j'espérais qu'il s'arrête pour me rapatrier...
Plusieurs fois j'ai perdu le rythme qu'imprimaient mes compagnons, ils
m'attendaient ainsi cela me permettait de les dévancer quelques
kilomètres le temps qu'ils fassent des relais et qu'ils me distancent.
Une vingtaine de kilomètres par la route avec des montées ou la moyenne
chutait virtigineusement pour enfin arriver sur Huelgoat. Il y avait
foule, des véhicules quittaient la commune. Il fallait se frayer un
passage. Sur le site nous avons récupéré nos casse-croute pour ma part
sans les tickets parce qu'ils étaient restés dans le camion à Pascal b.
La boisson ingurgité direction le camping pour un brin de toilette, une
douche froide (Pas d'eau chaude il n'y avait pas d'électricité).
Il restait juste quatre bière, une pour chacun.


Nous avons plié les tentes, j'ai camouflé mes affaires près du camion à Pascal b, pour les protéger de la pluie.
Pascal
b est arrivé à 18h au site, il y a lavé son vélo. Il est revenu au
camping à 19h. Il restait toujours des particpants sur le parcours, le
dernier est passé à 19h au dernier ravito... Pascal b s'est changé
sommairement sans prendre de douche. Nous avons chargé les affaires dans
son camion : vélos et bagages puis nous avons taillé la route.


Je
tombais de fatigue, durant le trajet j'ai piqué plusieurs fois du nez. A
Lorient nous avons fait une halte dans le resto la Pataterie, histoire
de prolonger le week-end au sec devant un repas reconstituant à parler
de refaire le monde...
Je n'ai pas dormi pendant le retour sur Nantes Pascal passait des cassettes de musique....

Que
dire de cette journée : Un parcours avec beaucoup de parties roulantes.
Les zones techniques étaient intéressantes. Une rando à ne pas refaire
dans les même conditions, cela n'a aucun interêt.

Ouai,bravo à lui..............c'est vraiment un "tintin reporter" ............et bel prestation sportive

toujours aussi belle tes photos shupa , ca me donnerai presque envie de les faire ces monts d'arrée .

questions :

comment peut t'on laisser ces edicifes a l'abandon sans restauration

Sympa, j'ai reconnu notre place de camping!

Si ça peut rassurer Shupa, en juillet il pleuvait aussi sur St Michel!

Si je peux me permettre, je trouve ça dangereux de poser sur la table apéritive le Paic Vaisselle!

mida a écrit:
questions :

comment peut t'on laisser ces edicifes a l'abandon sans restauration

Toi t'écoute pas les infos, la crise du CAC, la régression de la Grèce, la montée de l'obésité, les économies de gâchis, la gabelle, la dîme